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Vouloir bien faire

Hello par ici, 

Ça fait bien longtemps que je ne suis plus venue vous parler. Bien longtemps aussi que je n'ai plus vraiment cherché ce que je voulais faire de ma vie, de ce blog. 


Aujourd'hui, je reviens vous parler d'un sujet beaucoup abordé  ces derniers temps par la sphère YouTube et qui me travaille tout autant que la génération dont je fais partie. 


La crise de la 20 aine et les pressions qu'on y subit ou celles qu'on s'impose.  Répondre à un tas d'exigences et de désirs qui finalement ne sont pas forcément ceux dont on a besoin pour être heureux ou du moins pas tout de suite.  Le tout en restant super calme épanoui et en profitant d'être jeune : No pressure ! 

Je vis actuellement cette crise et beaucoup d'amis, de connaissances autour de moi y font également face  ces derniers temps

Je l'ai particulièrement ressenti  surtout de manière complètement inconsciente jusqu'à me réveiller avec une bassine d'eau froide dans la figure (merci la rupture amoureuse).  

J'ai rencontré une personne, je suis sortie de ma zone de confort, je l'ai abordée, je lui ai proposé qu'on prenne notre temps et qu'on réfléchisse à l'option d'être ensemble. C'était super beau au début, j'étais vraiment dans l'illusion que tout allait bien qu'on prenait notre temps, qu'on avançait en étant libres et surtout qu'on irait assez vite et qu'on se marierait finalement d'ici deux ans. 

Vous voyez le délire ? 


Je suis partie beaucoup trop loin et tout ça pour une seule petite raison. J'ai 24 ans, et je croyais que  ce que je voulais c'était me marier.

Parce que beaucoup de gens dans mon milieu me disait qu'il était temps d'y penser ! 

A force d'avoir cette pression que je croyais être une vraie volonté de ma part, je suis complètement passé à côté de ma relation. Nous avons beaucoup beaucoup BEAUCOUP parlé et réfléchis en oubliant de se prendre la main de s'embrasser, de voir simplement au jour le jour ce que tout cette histoire allait donner. Bref d'être un couple tout simple qui débute.

Parce que je croyais qu'il n'y avait qu'une seule bonne manière de vivre la relation pour arriver à une stabilité et une sécurité qui correspond à mon désir profond j'ai écouté et suivis une voie qui n'était pas celle qui me correspondait aujourd'hui. 

Autour de moi, tout le monde, et surtout moi la première, pensait que ça allait marcher, que ça donnerai suite à un mariage rapide.

Moi, j'étais coincée entre l'envie d'y arriver et mes petites voix internes qui hurlaient que tout ça sonnait faux.  

Vous la connaissez la voix qui hurle au fond de vous et que vous refusez d'écouter ?  Je voulais trop bien faire. 


C'est quand nous avons décidé d'arrêter le calvaire intellectuel que nous avions mis en place pendant 4 mois que j'ai enfin respiré et commençais à vraiment ressentir tout ce que j'enfouissais au fond de moi. Je le voulais lui et pas le tralala qui pouvait suivre. Je voulais simplement voir ce que ça aurait pu donner et figure it out au fur et à mesure !

J'ai non seulement réalisé que je m'étais pollué l'esprit avec le mot mariage et tout ce qui l'entoure mais aussi avec les thématiques d'avenir comme les bébés, la maison. Tout ce qui, pour moi, est à 10 000 milles lieux de ce dont j'ai besoin maintenant.  

Ce que j'essaie de vous dire aujourd'hui c'est que la crise la 20 aine je la vis comme une tonne de pression sur nos épaules de jeunes adultes. Les désirs de la société, de votre entourage, vous empêchent très souvent de percevoir quels sont vos réels désirs à VOUS ! 


J'avais la croyance que la vie d'adulte amenait toujours ce schéma et que si vous aviez le malheurs de ne pas y correspondre vous alliez finir seul, triste et complètement à l'ouest. 


Encore une fois personne ne nous poussent plus que ça à dévier de la ligne: étude supérieurs-rencontre-mariage-enfant. 

Ce schéma profondément ancré dans nos cerveaux est la sécurité par excellence. Il est marqueur de réussite sociale dans l'inconscient collectif et il stigmatise tous ceux qui osent en dévier légèrement. 

Regarder comme notre célibat après 20 ans est perçu ? La pression mise sur les jeunes  peut très vite nous pousser à nous caser et à foncer dans ce schéma bienheureux parce qu'on veut bien faire. Parce qu'on veut répondre aux critères.  

Mais les résultats de tout ça ?  On les retrouve 20 ans plus tard. Dans les divorces, dans les nouvelles crises existentielles de 40 ans ou 50 ans voir même de 30 ans. 

L'âge adulte n'est pas simple et la diversité de chemin à prendre non plus. Il faut juste que nous acceptions l'idée qu'il puisse prendre autant de formes différentes qu'il y a d'être humains sur terre. 

Voilà les potirons, je vous inviterai simplement à prendre un peu de recul cet été et à chercher si vous êtes comme moi dans cette petite crise existentielle, ce qui vous correspond vraiment, ce que vous voulez vraiment, ne serai-ce d'abord que pour l'année à venir.  

Je vous mets en bas des petits vidéos de différents personnes qui parlent du sujet sur divers versants j'espère que ça pourra vous intéresser. 

A bientôt par ici 




Commentaires

  1. Bonsoir
    Alors je trouve l'article, à chaud, un peu généralisant. Pour autant, je suis d'accord avec le message qui est dit. Personnellement je fais le lien avec les cercles sociaux,e les expériences individuelles et surtout les environnements sociaux des personnes. Les enfants qui évoluent dans des environnements traditionalistes par exemple, j'ai le sentiment qu'il y a plus de chance qu'ils ont cette pression. Ce qui d'ailleurs du coup chez certains peuvent entraîner un comportement que la famille qualifierait de décadente car à l'opposée de ce que cette famille attendait !

    En tout la lecture est intéressante et le sujet est clairement à creuser. Par extension, vu les thamtiques abordées ici, je viens de tomber sur ce lien youtube, très sympa à voir je trouve. (Comme quoi on pense que certaines choses et pensées sont nouvelles et pourtant.)
    https://youtu.be/UNk4aYIik2Q
    Bonne soiree

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