Hello par ici !
En attendant le prochain témoignage de vie affective, je voulais
revenir avec une petite bulle de pensée sur un des nombreux sujets qui agite
mon petit cerveau en cette période.
Le grand méchant loup... N'allez pas vous imaginer qu'il s'agit
uniquement du joli et doux surnom donné à l'attribut extérieur de ces messieurs.
Certes, cela peut aussi le concerner mais
au risque de vous décevoir messieurs, le monde ne tourne pas autour de votre
...
Bref, ici, j'aimerais plutôt vous parler
de nos peurs à nous les humains (jeunes & moins jeunes).
Nos grands méchants loups peuvent prendre
des formes multiples et tels les épouventards d'Harry Potter, ils nous
paralysent et prennent tous les aspects possibles pour nous freiner dans la
vie.
Aujourd'hui je
vais vous parler du mien. Mon grand méchant loup à moi, mon épouvantard du
moment, c'est L'AVENIR.
Autour de moi, je ne suis pas la seule à
vivre l'angoisse du lendemain. Ne pas savoir à quelle sauce nous allons être
mangé, ne pas toujours comprendre pourquoi les portes des masters, des boulots
possibles se ferment les unes après les autres. Ne pas savoir de quoi demain
sera fait professionnellement parlant. Il faut le dire: C'est un peu l'angoisse
!
Comment alors faire
face à cet énorme loup, à cette effrayante route pleine de brouillard qu'il
nous faudrait suivre sans trop savoir où l'on va arriver ?
Les dîners de
Noël sont d'ailleurs une manière de raviver l'angoisse avec son lot de
questions pesantes posées par Tante Germaine ou Tonton Frank:
"Alors
qu'est-ce que tu fais maintenant ? " "Ton master se passe bien
?" "As-tu eu ton concours?" "Tu ne travailles pas encore à
ton âge ? ".
Ces petites pépites qui nous donnent
surtout envie de leur plonger la tête dans la dinde ou de fuir à l'autre bout
de la pièce finir notre coupe de champagne pour oublier.
Comme si nous les jeunes, nous avions un chemin tout tracé, que
c'était facile pour nous, qu'il ne fallait que suivre les voies royales des
licences, masters, grandes écoles et arriver comme des fleurs sur le marché de
l'emploi pour accepter ce qu'on voudra bien nous donner.
Parfois, je voudrai être de ces jeunes
pour qui cet avenir est tout tracé. Ces jeunes qui ont des facilités, qui ne se
sont pas vu refuser leur entrée dans les masters, dans les écoles, dans les
concours. J'aurais parfois voulu ne pas être submergée de toutes ces questions
profondément angoissantes liées à l'incertitude de l'avenir souvent
indissociable de la question financière (juste pour en rajouter une
couche).
Mais voilà ce
n'est pas le cas alors comment gérer le grand méchant loup AVENIR ?
(run!!!)
Je pense aujourd'hui faire partie d'une
génération en crise de la 20 aine.
Comme un prélude avant celle de 40 ans, ou
qui justement comme un vaccin, prévient cette dernière. Nous sommes
nombreux aujourd'hui à devoir nous poser des questions existentielles.
"Qu'est-ce
que je veux vraiment faire de ma vie ?", "Qu'est-ce qui m'inspire
vraiment ?",
"A quoi je
suis prêt(e) à consacrer ma vie ? "
Autant de questions que nos écoles ne nous
poussent pas assez à nous poser.
Nous sommes, de par notre avenir
incertain, amenés à nous confronter plus tôt à toutes ces
questions.
Cet espèce de tsunami personnel peut
devenir un énorme loup garou monstrueux qui m'a souvent donné envie d'aller
pleurer dans les jupes de ma mère (et même celles de mon père).
Autant vous dire, cette année de pause
(forcée) dans les études est parfois un lieu d'angoisse et de stress intense
face à cette incertitude, ce loup qui nous guette.
Pour avancer dans ce méandre de questions,
les personnes qui vous aiment et qui vous connaissent réellement sont vos
meilleures alliées. Que ça soit la famille, les amis, les professeurs, ou
parfois un simple mot d'un(e) parfait(e) inconnu(e), vous finirez par trouver
la réponse à votre grande question.
La réponse est en nous, j'en suis
persuadée. Même si c'est effrayant pour moi, se mettre face à soi-même et
aller chercher au plus enfoui de soi ce qui nous anime vraiment, transforme
notre vie petit-à-petit.
Bon on ne vas pas
non plus se mentir et partir dans le monde des bisounours: Trouver votre
orientation ne veut pas dire au revoir au stress, aux appréhensions et tous
leurs petits copains LOIN DE LÀ.
Cela dit, savoir où l'on va c'est mettre
un cap, sortir les voiles, et choisir le vent qui vous convient le mieux pour
gérer au maximum les tempêtes et ouragans en tout genre qui peuvent survenir
selon votre direction.
Personnellement je commence doucement à
choisir mon navire, définir mon cap et déployer les premières voiles. Je guette
les vents car tout ne dépend pas à 100% de moi, je fais aussi confiance pour
les facteurs que je ne peux pas maîtriser.
Alors, les potirons, je suis certaine
qu'en vous écoutant, il y aura toujours une aventure à suivre qui sera la vôtre
à 100%, et où vous sentirez la certitude que cette voie est la
VOTRE.
C'est ce que je vous souhaite pour cette
nouvelle année : Dressez votre GRAND MÉCHANT LOUP, utilisez RIDICULOUS pour braver
votre EPOUVANTARD et devenir capitaine de votre navire !
Très belle année mes potirons et à très vite par ici !
PS: Si jamais des petits moyens de discernements vous intéresse je serai ravie de vous en donner dans un prochain article !
Commentaires
Enregistrer un commentaire